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Et si on lisait?
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4 octobre 2009

Xenakis, Françoise

xeRegarde, nos chemins se sont fermés

Présentation de l'éditeur


Ce récit clôt les précédents écrits sur le même homme : Iannis, son époux, son confident, son ami, le Grec exilé, l’architecte de génie, le compositeur joué dans le monde entier, l’homme qui habite sa vie à jamais. Après 14 années de maladie, Iannis Xenakis est mort en janvier 2000. A-t-il « décroché » volontairement ? Longtemps, il a lutté contre ses absences, ses oublis, le mot qui s’échappe, la phrase qui s’arrête, le chemin qui n’est pas le bon. Jamais les médecins n’ont su nommer son mal. Qu’importe… Cette maladie de l’indifférence a coulé une carapace autour de lui que protégeait Françoise, gardienne du foyer ou louve prête à tout pour défendre son bien. Avec une immense compassion sous-tendue par sa verve et son humour légendaire qui sont autant de défense contre le malheur, elle raconte le monde pathétique des exclus : les malades, les clochards, les fous en quête de tout ce qui peut briser leur solitude. De malaises en salles d’urgences, elle dévoile la fin de la vie de Iannis, de leur vie de couple, les moments de bonheur et ses espoirs. Son acceptation lente de cette nouvelle existence dans un cocon où plus rien n’existe, où les échanges ne sont plus que charnels : se retrouver muets, à se toucher les mains, à se sourire. Et le sentiment de finalement s’y sentir bien et de croire qu’il ne souffre plus, qu’il est en paix dans son ailleurs.

Quatrième de couverture
Un jour d'été, l'époux, l'ami depuis plus de cinquante ans, se perd et ne retrouve plus la sente qu'il a tracée dans les montagnes de Corse. C'est le début, à travers la maladie, d'un isolement et d'un silence qui l'excluent peu à peu de toute vie. La femme raconte ses appels de nuit chez les pompiers, le service d'urgence de l'hôpital où les médecins le soignent du mieux qu'ils savent et où errent, entre les brancards des grands malades, les excités, les clochards, les rejetés de partout. Au long de ce récit si pudique et si sincère, Françoise Xenakis exprime une infinie tendresse, une immense compassion pour tous ces meurtris. Grâce à ses mots aigus et son humour inébranlable, on rit, on s'énerve, on est outré, attendri, bouleversé. Un chant d'amour offert à l'homme malade, mais aussi à ces médecins et infirmiers qui, dans le ventre de cet hôpital hors d'âge, s'usent, jours après nuits, à sauver le patient qui souffre, à sourire à un trop perdu...

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Commentaires
S
Un belle découverte. Un style sobre, simple. Un beau récit sur la maladie, la fin de vie. Une description assez juste aussi, je pense, du monde des urgences.
Et si on lisait?
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